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Kanchanaburi doit certainement sa célébrité à ce pont.
Le Pont de le rivière Kwaï (สะพานข้ามแม่น้ำแคว – Saphan Kham Maenam Khwae) a été construit pendant la Seconde Guerre mondiale par l’Armée impériale japonaise sur la Ligne de chemin de fer de la Mort. Les japonais ont utilisé des prisonniers de guerre alliés : anglais, américains, australiens, hollandais et néo-zélandais, au total 61 700 personnes.
Une abondante main d’œuvre chinoise, vietnamienne, javanaise, malaise, thaïlandaise, birmane et indienne fut employée en outre dans des conditions de travail guère meilleures.
Le tracé de la ligne passe au-dessus de la rivière Kwaï Yai (แม่น้ำแคว – Mae Nam Khwae), la construction d’un pont s’avéra indispensable : Le Pont de la rivière Kwaï
Des dizaines de milliers de prisonniers de guerre et de travailleurs sont morts durant la construction du Death Railway par manque de nourriture, d’hygiène ou victimes de sévices.
Un pont métallique de onze travées a été démonté en Indonésie à Java et transporté à Kanchanaburi au confluent de la rivière Kwaï Yai et de la rivière Kwaï Noi qui donnent naissance au fleuve Mae Klong (แม่กลอง), à environ quatre kilomètres au nord du site choisi pour le pont.
Un pont en bois fut d’abord construit et terminé en février 1943, il assurait la traversé de la Kwaï Yai pendant la construction du pont métallique toujours utilisé aujourd’hui.
Le Pont de la rivière Kwaï a été bombardé par les alliés et partiellement détruit.
Le 1er janvier 1945, les avions B24 de l’armée de l’air américains ont détruit le pont de bois et ont tué et blessé plusieurs prisonniers de guerre hébergés dans le camp de prisonniers de guerre de Tha Makham (ท่ามะขาม) à deux cents mètres. Une travée du pont d’acier a été détruite à la mi-février 1945, deux autres travées ont été détruites par des Libérators de la RAF entre avril et juin 1945, ce qui a finalement mis fin au lien ferroviaire entre le Siam et la Birmanie.
Les deux travées centrales furent détruites. À la fin de la guerre les Japonais ont restauré la ligne à titre de dommages de guerre. Les travées réparées portent une plaquette « Made in Japan ». Elles se distinguent par leur forme rectangulaire et donnent au pont son aspect très particulier…
Tous les ans un spectacle sons et lumières grandiose 1, deux fois par jour, est le pivot du festival. Durant douze jours, le Festival propose des spectacles folkloriques, des parcours en train à vapeur, diverses activités. C’est aussi l’occasion du plus grand marché de plein vent de l’ouest de la Thaïlande. C’est un moment exceptionnel pour le shopping et pour s’amuser. La cuisine locale thaïlandaise, les spécialités et les confiseries sont proposées en abondance au milieu des fleurs et de l’artisanat.
La construction de ce pont est à l’origine roman de Pierre Boulle.
Pierre Boulle a vécu en Asie du Sud-est et, dans la région de Kanchanaburi, il a pu recueillir de nombreux témoignages. Pierre Boulle a imaginé le personnage de Nicholson à partir de ses souvenirs des officiers français d’Indochine. Le roman lui-même n’a aucun rapport avec la réalité historique. Ce qui n’était pas l’intention de l’auteur.
Un respectable officier britannique, symbolisant les vertus de la vieille Angleterre, refuse de travailler pour les Japonais dont il est prisonnier tant que ceux-ci ne se conformeront pas aux lois internationales. Mais lorsque les Japonais se mettent à respecter les formes, le colonel Nicholson, emporté par son orgueil national et pour prouver la supériorité de l’homme blanc, construit un pont admirable, d’une solidité à toute épreuve, bénéficiant de tous les perfectionnements techniques de notre civilisation. L’ennui, c’est que ce pont a une importance stratégique et que le quartier général est décidé à le faire sauter. Voila donc, poussé jusqu’à l’absurde, le comportement de deux groupes d’occidentaux, chacun envoûté, se donnant corps et âme, avec toute la conscience de leur civilisation, au « job » du moment et à l’action.
Dans la bouche des officiers, les Japonais et les Asiatiques sont décrits comme des sauvages, des singes, des barbares, des enfants, des primitifs. Ils sont ridiculisés pour leur incapacité à construire un pont robuste.
Pourtant, c’est là tout l’aspect absurde de la situation qui ressort peu à peu : le Colonel Nicholson traite ses hommes encore plus mal que les japonais… et par une étrange servilité, les prisonniers courbent l’échine. Dociles, harassés, ils obéissent et travaillent.
Ce roman est à l’origine du film éponyme de David Lean Le Pont de la Rivière Kwaï
Un film avec Sessue Hayakawa, William Holden, Alec Guinness, Jack Hawkins…
Titre original : The Bridge on the River Kwai (États-Unis)
Genre : guerre, historique – Durée 2 h 40 min
Sortie en salles le 18 décembre 1957
Année de production : 1957