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Le Môn ont été l’une des premières populations à s’installer en Thaïlande. Originaires de Chine du Sud, ils ont d’abord migré vers le Sud dans la Haute Birmanie, puis ont été poussés par les peuples thibéto-birmans qui ont aussi migré vers le sud dans la vallée de Irrawaddy en Birmanie, avant de s’installer dans les régions de Pegu et Thaton.
Les Môn ont alors été poussés vers le sud de la Thaïlande dans la vallée de Ping, vers le nord de la Thaïlande et vers le bassin du Chao Phraya en Thaïlande centrale. Là, ils fondèrent le royaume de Dvâravatî qui a duré du IIIe au Xe siècles.
En 769, les Môn ont fondé le royaume de Haripunchai en Thaïlande du Nord (à l’emplacement de la ville moderne de Lamphun). Les Môn originaux du Royaume Dvaravati, en Thaïlande, ont été totalement assimilés par les Khmers et plus tard par les Thaï arrivée au XIVe et XIVe siècles et qui ont fondé le Royaume du Siam.
Les populations môn actuelles sont formées par les descendantes des fugitifs ou de réfugiés du siècle dernier, lorsque les Môn ont été réprimés par les Birmans ou lorsque les Thaïlandais ont été en guerre avec la Birmanie.
Les Môn sont membres du groupe linguistique mon-khmer et au nombre d’environ 120.000.
Dans le centre de la Thaïlande, ils habitent les provinces de Kanchanaburi, Ratachburi, Phra Nakhon Si Ayutthaya et Lop Buri. Parmi ceux-ci environ 50.000 parlent encore môn.
Les Môn sont devenus bouddhistes au Ve siècle. Les Môn sont encore plus superstitieux que les autres Thaïlandais, les moines sont considérés comme des astrologues et des conseillers en surnaturel. La croyance aux Esprits est importante. Le respect dû aux maisons des Esprits est l’objet d’un culte assidu.
En Birmanie 1, les Môn sont appelés Talaing. Au Myanmar, l’identité Môn est absorbée par les Birmans, sauf dans l’État môn du Sud.
En Thaïlande, les Môn ont légués une partie de leur identité aux Thaïlandais d’origine thaï, les Thaï ont, en effet, adopté de nombreuses caractéristiques culturelles, sociales et religieuses de la culture Môn, dont le plus important est la religion bouddhiste que les Môn avaient d’abord adopté de Ceylan au Ve siècle.
Le hamsa est un cygne ou une oie qui sert de Vâhana (monture ou véhicule) au dieu créateur de l’hindouisme, Brahmâ.
C’est soit le cygne tuberculé (Cygnus olor) soit l’oie à tête barrée (Anser indicus).
Représentant l’âme ou l’être, il est présent dans la culture indienne et en Asie du Sud-Est comme symbole et sert souvent d’élément décoratif.
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est l’oiseau symbolique des Môn et figure sur le drapeau de la région de Bago.
La langue môn fait partie du groupe dit mônique de la branche môn-khmer de la famille des langues austroasiatiques.
Au Xe siècle de l’ère chrétienne, la langue môn était en usage dans les deltas birmans et dans le bassin du fleuve Chao Praya en Thaïlande.
Les Môn ont des sports de combat spécifiques. Ils font d’excellents boxeurs et développent une boxe spécifique, le lethwei môn,
Ce sport, le bama lethwei, est connu sou le nom de boxe birmane, et de Myanma yuya louvi (Myanmar traditional boxing en anglais). Au États-Unis il est appelé bando kickboxing.
Le dhot môn (pratique des bâtons de combat).et le dha môn (sabre môn) sont des formes de combat armé traditionnel môn.
IN THE SPELL OF THE GREAT GODS,
16 mm
Discovery series (India, Thailand) for WDR TV (Germany)
Director and DoP : Tibor Somogyi