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La tranchée de Hellfire pass est la partie la plus meurtrière du Death Railway, le Chemin de fer de la mort. C’est pourquoi ce lieu a été choisi pour le musée mémorial.
Plusieurs sites de Kanchanaburi évoque la mémoire du Death Railway, le chemin de fer de la Mort.
– Le célèbre Pont de la rivière Kwaï 1 tous les ans une semaine de commémoration y est organisée ;
– Le cimetière Chung Kai, très bien entretenu qui contient des corps de soldats de plusieurs nationalités occupe l’emplacement d’un camp de prisonniers alliés 2 ;
– Le cimetière Don Rak proche de la gare ferroviaire
– Le JEATH, hébergé dans une reproduction de baraque de prisonniers de la Seconde guerre mondiale.
– Le viaduc de Wang Pho, situé entre Wang Pho et Tham Khrasae, une œuvre d’art, à flan de falaise, en bois encore en service aujourd’hui ;
– Hellfire Memorial Museum, en est le lieux le plus symbolique. Il a été choisi pour la réalisation d’un mémorial par les autorités thaïlandaise et australiennes qui ont collaboré pour sa réalisation.
Hellfire Pass Memorial comprend un site commémoratif situé à l’intérieur la Coupe de Konyu (Hellfire Pass en anglais, Chong Khao Khat en thaï), un sentier de marche commémorative et un musée inauguré le 24 avril 1996.
– Il s’y est ajouté un musée moderne, présentant des artefacts et l’histoire du Thailand-Burma Railway. L’ensemble des sites sont dédiés à la mémoire de tous les hommes et les femmes qui ont travaillé et sont morts lors de la construction du chemin de fer.
Le site a d’abord été érigé par la Australian-Thai Chamber of Commerce le 25 avril 1987, suite à une demande formulée par les ex-prisonniers de guerre australiens, pour en faire un monument commémoratif à la mémoire de leurs camarades « Qui ne sont jamais revenu de la voie ferrée ». La Coupe de Konyu a été choisie suite à l’enquête d’un ingénieur australien qui participait à la construction du barrage de Khao Laem. Il démontré que l’entreprise à cette époque, fut la plus impressionnante et la la partie la plus difficile de la construction du chemin de fer tout entier. Les premier quatres cents prisonniers de guerre australiens ont commencé à creuser la tranchée le 25 avril 1943. Plusieurs autres groupes, au total six cents prisonniers de guerre britanniques et australiens les ont rejoint.
Travail sur le « Death Railway »
Les hommes ont travaillé durant seize à dix-huit heures par jour pour creuser une tranchée de dix-sept mètres de profondeur et de cent dix mètre de long à travers le calcaire et les roches de quartz en douze semaines seulement. La coupe Konyu a été surnommé « Hellfire Pass » par les prisonniers à cause du bruit énorme et incessant du martèlement, du feux de l’éclairage à l’aide de torches de gasoil en bambou et de lampes à carbure. Cet éclairage étrange ressemblait aux « feux de l’enfer « . En octobre 1945, on a retrouvé les tombes de cent vingt-quatre hommes au cimetière de Kanyu Non.
La tranchée de Hellfire Pass est situé à deux cent cinquante mètres de l’entrée au Musée et est accessible par le « Chemin d’escalier en béton » et le « Chemin de bambou » qui donne aux visiteurs la possibilité de marcher dans la coupe comme le faisaient les prisonniers de guerre pour aller travailler, en traversant un bosquet de bambous géants et de profiter de points de vue mémorables sur Hellfire Pass. Les visiteurs peuvent alors prendre la mesure de ce que fut la vie et la douleur de ces prisonniers.
Le Musée moderne de Hellfire Pass a été construit par le Australian management de l’Office of Australian War Graves dans une joint-venture entre le gouvernement australien et le Royal Thai Armed Forces Development Command. Le Premier ministre australien John Howard a inauguré le musée, le 24 avril 1998. Le musé possède deux cents mètres carrés de surface d’exposition. Actuellement, l’entrée du musée est gratuite. Les dons sont donc chaleureusement reçus et utilisés pour compléter le financement et la maintenance.
Le Musée possède un amphithéâtre où les visiteurs peuvent assister à la projection d’une courte vidéo de sept minutes faite à partir d’images de guerre de la construction du chemin de fer et d’interviews d’ex-prisonniers de guerre australiens.